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Discussion:Seul sur Mars (film)

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Tellement plaisant...

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Bonjour,

Quand je vois que mon travail de traduction a été réduit de six paragraphes à un seul [1] avec le commentaire « Supression d'une partie du résumé, trop de spoils pour un synopsis! » et que tout ce qui est retenu, c'est le premier paragraphe, je me demande à quoi sert de contribuer à Wikipédia en français. En effet, Prometheus (film) comprend 5 paragraphes, Kingdom of Heaven comprend 4 paragraphes, La Chute du faucon noir comprend 4 paragraphes et Thelma et Louise comprend 4 paragraphes. Bien sûr, plusieurs autres films comprennent un seul paragraphe, mais de là à charcuter cinq paragraphes...

Kinneard (discuter) 28 octobre 2015 à 10:01 (CET)[répondre]

Bonjour,
Je conçois ta frustration... Sais-tu quelle est la recommandation à propos du synopsis sur wikipédia ? Il me semble qu'il faut résumer tout le film et non seulement le début comme c'était le cas, mais je n'arrive pas à trouver s'il y a bel et bien une pratique à provilégier. A titre personnel, je n'aime pas trop le fait de résumer tout le film pour des questions de spoils, surtout sur un film récent (depuis qu'il n'y a plus de bandeau d'avertissement de spoil), mais s'il faut mettre l'intégralité, alors remettons-la.
Des avis là-dessus ? — asmothpsst 28 octobre 2015 à 18:05 (CET)[répondre]
Edit : Je viens de voir que tu as remis ta modif en citant le fait qu'il faut effectivement tout mettre. Ca m'apprendra à réagir trop vite :) — asmothpsst 28 octobre 2015 à 18:07 (CET)[répondre]

Réalisme du film

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Le film est fidèle au livre Seul sur Mars dont le scénario est tiré. Or cet ouvrage décrit une mission habitée vers Mars, en utilisant dans ses grandes lignes l'architecture proposée par la NASA (l'agence spatiale américaine) pour une telle mission.

Seuls quelques points du film s'éloignent fortement de ce que pourrait être une mission réelle :

  • La blessure infligée initialement à Watney par l'antenne propulsée par la tempête n'aurait pas pu se produire, car les vents violents de Mars concernent une atmosphère près de deux cents fois moins dense que celle de la Terre. En conséquence, la force exercée par celle-ci est fortement réduite. Cet accroc au réalisme a été volontairement introduit par Andy Weir, l'auteur du livre, afin d'ajouter à la tension dramatique et de créer un prétexte à l'intrigue.
  • Une autre incongruité, cette fois propre au film, concerne le volume des habitats dans l'espace et sur le sol martien : le coût d'une mission vers Mars est tellement important que les volumes devront être réduits au strict minimum. Les projets réalistes prévoient généralement[réf. nécessaire] un volume habitable de vingt à trente mètres cubes par personne soit, pour un équipage de six personnes, l'équivalent au maximum d'un logement de cent mètres carrés, qui seraient par ailleurs passablement encombrés à l'image de l'intérieur des stations spatiales.
  • De même, un passage irréaliste est celui où Watney colmate l'ouverture de l'habitat à l'aide d'une bâche de plastique transparent renforcé de ruban autocollant, puis remet la pressurisation : en fait, un tel dispositif ne pourrait en aucune façon supporter la pression interne de l'habitat, égale au minimum au cinquième de la pression atmosphérique sur terre si l'habitat est pressurisé en oxygène pur, soit environ deux tonnes par mètre carré. La bâche présentant une surface d'environ trois mètres carrés (ouverture circulaire d'environ deux mètres de diamètre), cela amènerait une traction d'environ six tonnes sur le pourtour de la bâche, parfaitement incompatible avec ce type de matériau.
  • Les chutes d'objets à la surface de Mars se font à une vitesse conforme à celle observable sur Terre ; or, la pesanteur étant environ trois fois plus faible sur Mars que sur Terre, toutes choses égales par ailleurs, la vitesse de chute des objets devrait y être trois fois plus lente, et se rapprocher de celle observée sur la Lune (pesanteur environ six fois moindre que sur Terre) lors de la mission Apollo 11. Cependant, cela aurait imposé de tourner toutes les scènes du film se déroulant à la surface de Mars en ralenti trois fois pour obtenir le réalisme sur cet aspect.
  • Les astronautes sortent à l'extérieur du vaisseau Hermes sans être assurés. Dans la réalité, ils devraient au contraire en permanence être accrochés par plusieurs câbles de sécurité afin d'éviter de dériver dans l'espace.

Sous tous les autres aspects, le film reflète le réalisme du livre :

  • Les déplacements relatifs de Mars et de la Terre ne permettent de lancer un engin spatial vers la planète rouge que tous les vingt-six mois. Par ailleurs, le développement d'une mission habitée a un coût très élevé et nécessite de commencer les fabrications des différents éléments une dizaine d'années avant le lancement. Dans le scénario du film, la mission martienne suivante est programmée cinquante-deux mois après le lancement de celle de Watney, et de manière parfaitement réaliste, il n'est pas possible d'avancer cette échéance pour en faire une mission de secours.
  • Pour quitter le sol martien, les astronautes n'utilisent pas une fusée qui les ramène directement vers la Terre. Une fusée qui permettrait une telle performance serait beaucoup trop lourde et ne pourrait pas atterrir sur le sol martien. Les astronautes utilisent donc une fusée aux capacités limitées qui se contente d'atteindre l'orbite martienne, à la façon du LEM d'Apollo 11. Ils embarquent ensuite dans le vaisseau interplanétaire (Hermes en l'occurrence) pour revenir sur Terre.
  • L'astromobile pressurisée utilisée par Watney fonctionne grâce à l'énergie solaire, car c'est la source d'énergie la plus accessible en l'absence d'atmosphère[style à revoir][Quoi ?]. Mais compte tenu de la masse du véhicule et de la nécessité de maintenir un environnement habitable, l'engin consomme beaucoup d'énergie et ne dispose que d'une faible autonomie, ce qui impose à Watney de s'arrêter en milieu de journée lorsque le Soleil donne son maximum et de déployer une grande superficie de panneaux solaires pour recharger.
  • Les projets de mission des agences spatiales prévoient généralement une phase de pré-déploiement des équipements utilisés par une mission martienne : l'habitat et la fusée de retour sont lancés vingt-six mois avant l'équipage, pour s'assurer qu'ils parviennent sur le sol martien et y sont parfaitement opérationnels, ce qui permet d'annuler la mission en cas de détection d'une défaillance. Ce pré-positionnement explique l'existence de la fusée d'Ares IV que Watney rejoint pour quitter le sol martien.
  • Les vaisseaux spatiaux modifient leur trajectoire, accélèrent et ralentissent en expulsant de la masse via leurs moteurs. Les modifications de vitesse sont tellement grandes que toutes les manœuvres importantes se traduisent par une expulsion d'une proportion élevée de la masse du vaisseau. Les marges de carburant sont calculées au plus juste. Dans le cas du vaisseau Hermes, celui-ci ne peut que survoler Mars et non se placer en orbite autour de la planète (ce qui complique la récupération de Watney). En effet la manœuvre consistant à se placer en orbite puis à la quitter exigerait que plus de 50 % de la masse d'Hermes soit constituée de carburant.
Je déplace ici une section très intéressante mais qui reste un travail inédit. Il faut trouver des sources avant de réintroduire ces informations. --Clodion 5 février 2021 à 10:23 (CET)[répondre]